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Entre Périgord et Quercy, les récits et vidéos de nos sorties VTT

La Rando de la Sauvetat de Blanquefort(47) du 21 juillet 2013

26 Juillet 2013, 20:25pm

Publié par Piw

 

Bonjour à toutes et à tous !

 

           La fin juillet approche, et le ciel ne change guère, du soleil, encore du soleil ! Une chance, des chemins vraiment bien sec et des températures qui sentent bon l'été. Fin juillet donc, et voilà qu'aujourd'hui, je vous emmène à la Sauvetat de Blanquefort, pour la seconde rando organisée sur notre commune. Avec Guillaume aux commandes pour le tracé, il va s'en dire que nous n'allons pas être déçu ! Deux circuits vtt sont proposés, vingt et quarante kilomètres, ainsi que deux circuits pédestres. Je vais retrouver sur place Ludo et Nathalie, toujours fidèles au poste, ainsi que Stéphane et Dominique. Je vais aussi croiser David des Pousse-Vélos. Une bien bonne matinée qui se prépare, alors que nous démarrons un peu avant neuf heures.

 

  • Chapitre 1 : Du kilomètre un au kilomètre douze – VITESSE -

 

           Nous quittons le hameau de la Sauvetat en groupe restreint, certain ayant fait fît du départ groupé et sont partit un peu plus tôt alors que d'autres en terminent avec les inscriptions, nous démarrons malgré tout, afin il faut bien l'avouer, vlcsnap-2013-07-26-22h16m35s77de profiter encore quelques instants d'une fraîcheur toute relative et vraiment éphémère. Les débuts nous font suivre le GR36. Ça roule bien, plutôt rapidement même et les bavardages ne sont pas vraiment de mise. L'on arrive donc à Naugarède presque sans s'en rendre compte et entamons cette fameuse descente technique longue et éprouvante. Malgré tout, nous descendons rapidement, priant par moment lorsque la roue se place là où l'on ne voulait pas vraiment, mais ça passe toujours, accompagné par l'humour et les bonnes blagues qui nous avaient manqué d'un Stéphane décidément en pleine forme. Sans encombre nous arrivons à l'entrée du village de Blanquefort et faisons une courte halte le temps de rassembler les troupes.

           Ces premiers kilomètres ne nous laissent aucun répit. A peine venions nous d'arriver dans la vallée qu'il nous fallait déjà remonter. Nous n'irons pas jusqu'à l'église du village mais descendrons par l'ancien chemin longeant le château de Blanquefort avant de contourner le village pour de nouveau remonter par la non moins fameuse côte de La Planquette. Une ascension assez longue, où Dominique et moi mettrons les voiles et suivrons cette variante du GR à vive allure. Nous quittons soudainement la piste par un sentier à l'entrée dissimulée. Un passage court mais vraiment joueur. Finalement nous retrouvons de nouveau la large piste avant de pénétrer au cœur de Bois de Cussac afin de redescendre à le Coustal. Une petite erreur d'aiguillage va permettre à Stéphane, finalement pas si loin derrière, de nous rattraper et de passer devant. La descente suivante n'est donc que prétexte à railleries et poursuites à vive allure. Un chemin superbe, rapide comme on aime, bref un nouveau chemin que je ne connaissais pas et qui viens s'ajouter à la liste ! De retour dans la vallée, nous allons rejoindre Saint-Chaliès pour y trouver le premier ravitaillement...

 

  • Chapitre 2 : Du kilomètre treize au kilomètre trente – RASSEMBLEMENT -

 

vlcsnap-2013-07-26-22h15m50s165             Ce premier ravitaillement nous permet à nouveau de nous rassembler, et, sur le point de repartir, nous voyons arriver Laurent, qui nous avoue avoir cavalé comme un fou afin de nous rattraper. Et un peu plus loin, c'est David des Pousse-Vélos que nous allons trouver et qui va lui aussi se joindre à nous pour le reste de la rando. Nous formons à présent une bonne petite troupe, et c'est un vrai plaisir que de rouler en si bonne compagnie et de surcroît sur nos terres. Mais trêve de bavardages, nous ne tardons pas à quitter cette vallée pour se lancer à l'assaut d'une montée assez longue. De retour sur les hauteurs, nous allons, par le biais du GR36, pénétrer à l'intérieur du bois des Lescurades où nous allons de nouveau trouver une descente très rapide sur un chemin pas large. Décidément, les portions roulantes sont une denrée rare sur cette première moitié, et les montées et les descentes s'enchaînent les unes après les autres sans vraiment nous laisser de repos ! Pourtant, aucun de nous ne ressent de fatigue, et poussés par un enthousiasme général et communicatif, nous ne cherchons même pas à nous économiser et profitons de chaque passage comme d'un bon vin qui se déguste lentement afin d'en discerner tous les arômes.

           Il ne nous faut pas longtemps pour traverser Lacapelle-Biron alors que le tracé nous envoie tout droit vers Biron. Ce n'est qu'ici que nous trouvons un peu plus de calme comparé au tumulte de tout à l'heure, juste avant le chemin de La Tuque. Une bonne montée, mise à mal et complètement ravagé pour en faire une large, trop large piste. Le spectacle fait peur à voir, et plombe l'ambiance d'une amertume et d'un dégout général. Ce chemin, autrefois si jouissif, tant en montée qu'en descente, où ses ornières et ses virages relevés n'avaient aucune mesures, a laissé aujourd'hui la place à un triste décor aseptisé, plat, lisse, où le sol est couvert d'un mélange de castine et de sable. Est-ce là la vision qu'on les municipalités des chemins de randonnées ? Pensent-ils que les randonneurs de toutes sortes et de tous horizons raffolent de tels saccages ? Marcheurs, rouleurs, coureurs, quel plaisir prenons nous à rencontrer de tels chemins sans nul charme ? Aucun bien sur, et pourtant, il faut s'attendre à ce que dans les années futures, de telles horreurs, car oui, il n'y a pas d'autres mots pour décrire de tels saccages, se multiplient afin de creuser de larges et perpétuelles cicatrices au cœur de nos pourtant si belles forêts...

 

vlcsnap-2013-07-26-22h16m17s172            Nous ne sommes plus très loin de Biron lorsque nous entamons la descente de La Tuque. Une descente dont Laurent va faire les frais alors qu'un trou plus profond qu'il ne l'aurait cru va le faire passer par dessus le vélo. Une bonne frayeur malgré tout, et lorsque nous arrivons dans les prés, nous distinguons les tours du château de Biron qui se dessinent dans le lointain des prairies. Une courte pause un peu avant les Ecuries Basses afin de rassembler les troupes, et c'est sous la surveillance des murs du château que nous poursuivons, en direction de la profonde et mystérieuse Forêt de Biron... Les débuts sont très rapides, grâce à cette large piste le long de La Combe des Noyers. Nous entrons dans le vif du sujet alors que nous quittons subitement la-dite piste pour un petit chemin étroit et rapide, où la poussière se soulève sur notre passage. Enfin nous entrons au cœur de cette forêt que nous traversons en long et en large une bonne partie de l'hiver, mais qui prend une toute autre envergure en ces jours d'été. Ça roule vite, très vite, et on prend un vrai plaisir à s'amuser comme des gamins sur ces chemins où la fraîcheur est par endroit une surprise bienvenue. Les eaux du lac des environs font mine de nous appeler, nous ne cèderons pas à la tentation et remonterons finalement à les Barouillettes. C'est un tout petit peu plus loin que se tient le second ravitaillement, il était temps car les gourdes et autres camelbak étaient à sec depuis un petit moment déjà ! Nous referons le plein, mangeant et buvant plus que de raison, remercions encore Nathalie qui a su apercevoir les baguettes de pains et le pâté qui allait avec !

 

  • Chapitre 3 : du kilomètre trente-et-un au kilomètre quarante-et-un – LÂCHEURS

 

vlcsnap-2013-07-26-22h15m36s23              Peut-être étaient-ils pressés de rentrer ? Peut-être la chaleur leur donna l'envie de continuer ? Quoi qu'il en soit, mes compagnons de routes, TOUS sans exceptions, décidèrent de lever les voiles alors que j'en avais pas encore tout à fait finit avec le ravitaillement... Ok, sympa les gars, et j'entendrais un « Mais tu nous rattraperas ! » au loin, alors que leurs silhouettes se perdaient déjà entre les arbres... Allez, je termine ce sandwich, refait les plein en eau, et me promet de les rattraper le plus rapidement possible ! Je dévale ce chemin technique où les ornières sont maîtres, traverse le gué du ruisseau de Clairfond dans un énorme vacarme et les aperçoit déjà un peu plus loin. Jusqu'au Moulinal, le chemin est rapide, et tout en prenant garde aux vacanciers se promenant à l'ombre, j'accélère le rythme, bien décidé à enfin leur recoller aux roues. C'est finalement au Moulinal et lors de la montée vers Saint-Avit que je vais refaire mon retard et me remettre dans le groupe.

            Nous sommes à présent sur le chemin du retour. Jusqu'à Lavalprionde, le soleil tape fort sur les épaules alors que nous longeons ce pré dans cette herbe qui vous freine à chaque tour de pédales. Finalement, bien peu de plat jusqu'au retour, descente et montée pour rejoindre Boslaroque avant de nouveau refaire la paire descente /montée pour enfin profiter d'une pression divinement frâiche !

 

  •   Dernier chapitre – CONCLUSION

 

vlcsnap-2013-07-26-22h15m56s232            Nous voilà tous de retour à La Sauvetat, plus ou moins fatigué, mais malgré tout heureux d'être venu rouler ici ce matin, et surtout d'avoir roulé en si bonne compagnie ! Nous étions un bon petit groupe ce matin, et les railleries fusèrent à chaque kilomètres parcouru, sans oublier les bonnes blagues d'un Stéphane en très grande forme ! Le tracé, avec pas loin de 750 mètres de D+, fut vraiment très très joueur, très ludique, où le maître mot fut le plaisir sans souffrir plus que de raison. Point de grosses bosses, de bonnes montées ici et là, de superbes descentes, des singles, des passages frais et ombragés, une palette de sensations et d 'émotions sans cesse renouvelé, où le mélange des couleurs environnantes n'avait aucun mal à prendre et rajoutait une note pittoresque à cette matinée dantesque. Alors certes, l'on pourrait croire que je fais preuve d'un chauvinisme éloquent, que mon récit n'a rien d'objectif car étant sur mes terres. Alors honnêtement, et bien non, rien de subjectif dans tout ce que j'ai écrit ! Le tracé fut superbe, un tracé réellement fait pour s'amuser, ni plus ni moins ! Et c'est bien là le principal !

 

Sur ce, à dimanche prochain pour une nouvelle sortie !

 

Votre serviteur, Piw

 

On a aimé :

  • Un tracé magnifique

  • Beaucoup de chemins ombragés

     

On a moins aimé :

  • Un second ravito où le pain et le pâté étaient bien gardés...

Circuit : 41 + 8 kms / Durée : 2h51 / Moyenne : 18 kms/h / D+ : 720

 

 

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